Le travail représente l’un des plus gros facteurs de stress dans notre société. Les conditions de travail sont en effet de plus en plus difficiles et de nombreux employés sont soumis à un stress excessif. Il est souvent demandé une charge de travail supérieure à ses possibilités ou capacités. Les moyens mis en œuvre ne sont pas toujours en adéquation avec les demandes de plus en plus lourdes. Plus d’un salarié sur cinq déclare être victime du stress en Europe et avoue souffrir de divers maux qui en découlent directement.
Ces situations de stress ont bien évidemment des répercussions sur l’état de santé et psychologique du professionnel, d’autant plus importantes quand cet état perdure. De plus, elle a forcément un impact sur l’organisation et le rendement de l’entreprise puisqu’il engendrera des absences, un turnover, une démotivation, etc. Si l’on s’accorde à dire que le bon stress peut être un catalyseur afin de produire un travail de qualité, le mauvais stress rend malade et au contraire ne favorise pas l’efficacité dans ses tâches.
Scientifiquement, ces notions n’existent pas, le stress serait juste une capacité du corps à s’adapter à des situations nécessaires. Il existe deux sortes de stress, le stress aigu qui se manifeste lors d’une situation menaçante, mais ponctuelle comme un changement de poste, une prise de parole en public et qui disparaitra avec la fin de cette situation. Le stress chronique est celui qui s’installe insidieusement dans le temps, ce qui est le cas au travail quand les mauvaises conditions sont quasi permanentes.
La plupart du temps, les cas de stress au travail sont niés au sein des entreprises ou mis sur une incapacité et une fragilité du salarié. Il parait pourtant évident qu’il faut en rechercher les causes et les liens avec les conditions de travail. Surcharge de travail, climat relationnel difficile, objectifs mal définis et manque d’autonomie peuvent être des facteurs de stress. Une fois que ces causes sont établies, il faut évidemment en tenir compte et mettre au point des mesures permettant soit de les supprimer ou de les atténuer. Les risques psychosociaux dans l’univers du travail ne doivent pas être négligés et il faut faire un pas vers leurs reconnaissances.
Le chef d’entreprise doit être le garant de la sécurité physique et mental et de la santé de ses salariés. Il peut se faire aider et essayer de revoir son management et sa façon de procéder afin de diminuer les facteurs de stress. Il y a sans aucun doute toute une série de mesures de prévention à mettre en place, il peut alors se faire aider par une assistante sociale par exemple. Pour limiter ces RPS, le SSIO aide à résoudre ces situations à problème. Il agit par un accompagnement du salarié, mais aussi grâce à une expertise de l’entreprise qui peut conduire à limiter les facteurs de risque. Son rôle est très important et peut permettre de dénouer bien des situations très tendues.