Il est très courant que les médias et les réseaux sociaux vantent les mérites du champion de boxe à la mode et son style de vie, ce qui donne envie à des milliers de passionnés du ring de boxe de bénéficier des mêmes avantages. Il s’agit, sans aucun doute, d’un sport qui améliore la condition physique, tonifie les muscles et augmente l’agilité et l’endurance. Cependant, il y a aussi des gens qui ne voient dans la boxe qu’une façon de ressentir des poussées d’adrénaline avec de grands risques de blessures.
Blessures à la tête ou au visage
Même avec la protection des gants de boxe, les coups au visage peuvent causer des coupures, des éraflures et des fractures du nez, ou même affecter les mécanismes musculosquelettiques tels que l’articulation temporo-mandibulaire (ATM). Dans d’autres cas, une friction constante dans les oreilles sans casque de protection peut enflammer ces cartilages (« oreille en chou-fleur »).
Dislocations et fractures des épaules et des bras
Les fractures de la clavicule et les dislocations des épaules et des coudes sont causées par des chutes sur le ring de boxe ou des tractions ayant un impact direct sur le bras ou l’articulation. Par conséquent, les entraîneurs ou les équipes médicales doivent être formés pour s’entraîner aux manœuvres de repositionnement. D’autres blessures, telles que les fractures des métacarpiens de la main ou du poignet, résultent généralement d’une mauvaise technique de frappe, d’un mauvais pansement ou de l’utilisation de gants de boxe inadaptés.
Tendinopathies, entorses et déchirures du genou
Le genou est l’une des articulations qui reçoit généralement le plus d’impacts, que ce soit lors de chutes, de coup direct, de mouvements brusques ou d’agenouillements répétés. Ainsi, les boxeurs peuvent subir certaines de ces blessures :
- Bursite prépatellaire et luxation rotulienne ;
- Entorse du ligament collatéral ;
- Déchirures du ligament croisé antérieur ;
- Larmes de tendons et ménisques ;
Sans oublier le mal de dos qui est généralement le résultat d’une tension musculaire et se manifeste dans le bas du dos ; s’il s’étend aux fesses ou à la jambe, elle doit être évaluée immédiatement.
Traitements et physiothérapie
Le traitement commun pour toutes les blessures mentionnées ci-dessus inclut un protocole de repos, de glace, de compression, avec l’application conjointe de médicaments anti-inflammatoires et d’équipements de soutien et d’immobilisation, tels que des attelles, des coudières ou des genouillères. Tout cela doit être supervisé par un médecin.
Le temps de repos peut varier de quelques jours ou semaines (entre 3 et 4 pour les luxations), à 2 à 3 mois pour les fractures (clavicule). Quant aux techniques de physiothérapie, leur application est utile pour améliorer la mobilité et éviter de perdre la condition physique. Certains des plus utilisés sont :
- Électrolyse thérapeutique percutanée : très utile dans le traitement des tendinopathies, des ruptures de fibres musculaires et autres blessures des tissus mous.
- Fibrolyse diacutanée : traitement qui élimine les adhérences fibreuses et/ou les corpuscules irritants grâce à l’utilisation de « crochets » appliqués sur la peau.
- Kinesiotaping : application de bandages élastiques qui stimulent la circulation sanguine et lymphatique, favorisant ainsi la récupération, sans gêner la mobilité.
En ce qui concerne les traitements préventifs, les plus avancés sont axés sur l’élimination des décompensations et l’augmentation de la coordination au niveau neuromusculaire, afin d’améliorer la condition physique du sportif, ainsi que d’arrêter la progression et la récurrence des blessures.