La mélatonine est connue pour être efficace dans le traitement de l’insomnie chez les adultes. Le recours à cette hormone naturellement secrétée par l’organisme et commercialisée sous forme de médicaments en pharmacie ne fait pas toujours l’unanimité. Découvrez l’avis d’un psychiatre sur le sujet.
La distinction des types d’insomnie
L’insomnie n’a pas toujours la même cause :
- La situation d’hyperéveil est engendrée par un état psychologique ne favorisant pas le repos. Une personne stressée, angoissée ou en colère peut ainsi être confrontée à l’insomnie.
- La situation d’hypo sommeil est causée par le problème de l’organisme à secréter suffisamment de mélatonine.
Dans le second cas, un supplément en mélatonine peut régler le problème de sommeil de l’individu. La véritable efficacité de cette molécule sur l’insomnie n’a néanmoins pas été établie de manière scientifique.
La mélatonine et les troubles du sommeil
Selon des études sur la mélatonine effectuées par un spécialiste en la matière, Richard Wurtman, l’administration de la mélatonine pour traiter les troubles du sommeil peut toutefois être efficace. Cette efficacité est conditionnée par le dosage. Le patient ne doit pas dépasser les 0.3 mg afin d’éviter d’endormir les récepteurs de la mélatonine de l’organisme.
Quoi qu’il en soit, la communauté scientifique adopte des avis différents sur le sujet. Certains spécialistes affirment qu’un dosage supérieur à celui préconisé par le docteur Richard Wurtman est tout aussi efficace.
L’administration de la mélatonine à libération contrôlée permet de réguler le cycle de sommeil d’une personne. Chez les personnes âgées, ce traitement est particulièrement efficace car il parvient pratiquement à se substituer au cycle naturel de sécrétion de cette hormone.
Les effets secondaires
La prise de mélatonine peut être accompagnée d’éventuels effets secondaires. L’arrêt du traitement peut causer des migraines. Néanmoins, cette molécule n’engendre aucune dépendance et les patients continuent d’ailleurs de jouir d’un sommeil de qualité, même après l’arrêt du traitement.