Test ADN de paternité : ce que vous devez savoir

Test ADN de paternité : le guide qu’il vous faut

Les tests ADN de paternité peuvent être réalisés pour différentes raisons, que ce soit pour le dépistage des maladies génétiques ou pour être sûr que l’ADN foetal corresponde à celui du père présumé.

Les femmes enceintes peuvent demander à faire des prélèvements durant leurs grossesses pour être sûres que leurs compagnons soient bien les pères présumés des enfants qu’elles portent. Vous souhaitez procéder à un dépistage prénatal ? Voici un guide qui peut vous aider à procéder à un test ADN de paternité avant la naissance de votre bébé.

Test de paternité prénatal : c’est quoi ?

Un test ADN paternité consiste à réaliser une analyse des profils chromosomiques de deux individus afin d’établir un lien de parenté génétique. Il sert aussi à procéder à la confirmation des liens de filiation biologique entre un enfant et son père présumé. Ce nouveau test est plus demandé dans le cadre de différentes procédures juridiques. Faites tout de même attention, car de nos jours, de plus en plus de professionnels mettent en vente libre des kits de diagnostic prénatal. Sachez que leur pratique demeure toutefois illégale sur le territoire français.

Il y a le test ADN de paternité non invasif permettant de réaliser des analyses génétiques de paternité dans la première semaine d’aménorrhée sans qu’il y ait un risque pour le foetus. Pour le test prénatal, il faut faire une simple prise de sang. En effet, un prélèvement sanguin de la femme enceinte et du père présumé est à réaliser. L’ADN du foetus à naître est ensuite extrait du sang de la mère et utilisé afin d’effectuer l’analyse de paternité prénatale.
Il est primordial de préciser qu’en Hexagone, seuls quelques laboratoires ont l’autorisation du Ministère de la Justice pour pratiquer ces expertises.

Pourquoi faire ce test ?

D’après une étude scientifique, dans à peu près un cas sur trente, le père présumé ne serait pas le vrai père biologique du bébé. Si jamais il y a un contentieux de filiation, lorsqu’il y a une contestation du lien de filiation ou lorsque le père n’a pas reconnu à avoir un enfant, la filiation peut entraîner un jugement. Cela peut alors être rendu dans le cadre de nombreuses actions juridiques, dont les suivantes :

  • la recherche de paternité qui peut être accessible à tous les enfants n’ayant pas été reconnus par leur père ;
  • la contestation de paternité ;
  • les actions relatives à l’immigration ;
  • les actions relatives au contexte de succession ;
  • le rétablissement de la présomption afin de prouver le lien génétique d’un conjoint si jamais il y a un divorce.

Pour rappel, le lien de filiation est généralement associé à des obligations, notamment en matière d’héritage ou de pension alimentaire. De ce fait, les demandes de test ADN de paternité émanent principalement d’une femme enceinte demandant des pensions alimentaires à son ex-conjoint. Un dépistage combiné peut aussi être demandé par un père qui souhaite avoir le droit de garde ou de visite, ou encore qui souhaite se défaire des responsabilités étant donné qu’il soupçonne ne pas être lié à l’enfant, du point de vue génétique.

Les différents types de test de paternité

Test de paternité, cette appellation générique recouvre les cas suivants :

  • l’analyse de paternité standard : c’est la plus plébiscitée lorsqu’il s’agit de ce genre de test. Elle est essentiellement réalisée grâce à un échantillon standard à prélever à partir d’un écouvillon. Celui-ci sera ensuite envoyé au laboratoire afin d’établir ou de réfuter un lien de parenté entre l’enfant et le père présumé ;
  • l’analyse non-standard : contrairement à la précédente, ce type de test est réalisé à partir d’échantillons non prévus ni dédiés à l’origine pour des tests en laboratoire comme des mouchoirs ou encore une biopsie ;
  • l’analyse post-mortem : elle est réalisée après le décès du père présumé. Dans ce cas, il est tout à fait possible d’envisager de nombreux cas de figures : test de paternité légal, de curiosité, etc. Pour le premier cas, ce genre de test se fait principalement suite à une décision judiciaire autorisant l’exhumation pour le prélèvement génétique. Pour obtenir l’autorisation, il faut à tout prix avoir de solides certitudes et preuves. Cela permet d’avoir un échantillon fiable. Pour ce qui est du test de curiosité, il n’autorise pas l’exhumation. Il vaut mieux alors se tourner vers le prélèvement d’échantillon non-standard. Celui-ci ne permet pas non plus de faire valoir des droits à une succession ;
  • le test indirect de paternité : dans le cas où le père présumé refuse un prélèvement d’ADN ou lorsqu’il est décédé, il est tout à fait possible que ses proches acceptent à la procédure. Cela consiste alors à contrôler les liens de l’enfant avec ses présumés grand-parents, mais aussi ses oncles et ses tantes. Le test de paternité légal ne fonctionne pas avec cette méthode étant donné que le taux de certitude est trop faible afin de faire découler des droits.
Pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés.